Collines et montagnes
Bon et bien, il semblerait que comme tout projet qui vaut vraiment la peine, au-delà des étoiles dans les yeux des premiers jours, plusieurs petits détails font leur apparition à l’horizon. Ce sont parfois des petites collines, d’autres fois des énormes montagnes, mais on sait bien qu’on aura à passer à travers plusieurs obstacles pour mettre à terme notre projet skoolie.
Étant en vacances cette semaine et mon épouse étant très impliquée avec le conseil d’administration sur lequel elle siège, j’ai eu beaucoup de temps pour faire de la recherche. Il semblerait que le Québec soit la province la plus stricte au niveau de la paperasse et des exigences de transformations d’autobus en Amérique du Nord! Palpitant! 😬
Les restrictions sont plutôt extrêmes et extravagantes. Certains pourraient même crier collusion entre les compagnies qui vendent et fabriquent des VR et la SAAQ tellement la règlementation encourage les gens à abandonner!
Tout dispositif pour l’eau, l’électricité, le gaz et les sièges pour le conducteur et les passagers doivent être installés et vérifiés par des professionnels, ce qui rend l’aspect « artisanal » beaucoup moins artisanal… sans parler des coûts exorbitants!
En plus, il faut par la suite trouver une compagnie pour assurer le tout… bonne chance!
Une fois cette nouvelle passée, nous avons quand même décidé de poursuivre nos recherches. Peu de québécois ont réussi à accomplir l’exploit de convertir un autobus scolaire en VR (skoolie).
Pour se changer les idées (et maintenir le rêve en vie!), nous sommes allés à Drummondville (plus d’une heure de chez nous) pour regarder les différents modèles d’autobus chez Girardin (Bluebird) et Thomas.
Ça fait du bien d’avoir quelque chose d’un peu plus concret. Et quoi dire si ce n’est que l’enthousiasme des enfants est contagieux!